lundi 10 août 2009

Je reviendrai à Montréal (sur la musique de Charlebois)

M'y voici donc. C'est maintenant la fin de mon voyage en Europe et donc l'heure du retour au Québec. Personnellement, pour reprendre la formule de Marc, je vous mentirais si je vous disais ne pas avoir hâte de revenir et de retrouver ma famille et mes amis. Par contre, je reviens d'une incroyable expérience qui m'aura surtout appris beaucoup sur moi-même. Mais plutôt que de vous emmerdez avec ces petits détails, passons rapidement les quatre dernières journées. J'essaierai d'être bref, ma plus grande force. Alors, lisez jusqu'au bout. Dites-vous que c'est tout de même mon dernier "post".

Jour 5 Suisse à vélo - Ayant un trajet plus court cette journée-là, j'ai décidé de passer l'avant-midi à Lucerne. Non seulement la ville est sublime et il y règne une ambiance incroyable, mais c'est aussi le siège du Musée des Transports Suisse, le plus important du genre en Europe. Et en toute franchise, j'aurais définitivement manqué quelque chose si je n'y étais pas allé! En gros, l'exposition était divisée en quatre: aéronautique, trains, voitures, bateaux. Jusque là, je sens toute votre surprise à la lecture de ces mots. Le pavillon de l'aéronautique était ma foi sensationnel et a éveillé sur le champs le petit garçon qui sommeille en moi. Des tonnes d'avion, modèles miniatures comme modèles grandeur nature. Il y avait même un DC-4, premier avion de ligne et l'un des avions les plus importants durant la Deuxième Guerre Mondiale. En plus, il y avait des simulateurs de vol. Le pavillon des bateaux étaient un peu moins hot, selon moi le plus ennuyeux. Par contre, il y avait plusieurs modèles encore une fois et surtout une excellente vulgarisation de la progression de la navigation au cours des siècles, toujours avec une mise en perspective du rôle des Suisses. D'ailleurs, sur ce point, j'ai été surpris de tout ce qu'ils ont pu faire. Moi qui les limitais aux montres, au chocolat, aux banques et aux assurances... Le pavillon automobile était quant à lui impressionnant (vous voyez maintenant tous mes efforts pour trouver des synonymes). De l'extérieur, il s'agissait d'un gros cube dont toutes les faces étaient recouvertes par des pancartes de signalisation routière Suisse. Simple, mais très efficace. À l'intérieur, l'exposition était divisé en deux grands circuits. Le premier correspondait en fait à un théâtre automobile faisant face à un mur chargé de voitures grandeur nature, allant de la voiture de formule 1 à la Rolls Royce. Et un robot, déchargeait chaque voiture une à la fois pour les rapprocher et expliquer. Le deuxième retraçait quant à lui l'évolution de la voiture depuis son invention tout en mettant en perspective les réalités environnementales et les défis à venir de l'industrie automobile. Enfin, le pavillon des trains comportaient beaucoup trop de train, mais considérant ici le rôle majeur de ce moyen de transport en Suisse, ce n'est pas tant une surprise. J'ai donc quitté ce musée bien satisfait, en route vers Meiringen. J'ai passé le reste de la journée à m' rendre. J'ai fini avec un bon repas sur la terrasse de mon hôtel en plus d,une petite séance de Spa, question de détendre tous mes gros muscles!

La dernière journée aura été pas mal chiante dans l'ensemble, Dame Nature étant probablement rentrée en SPM. C'est donc avec grande joie que je me suis réveillé avec la pluie battante et une envie pas très grande de terminer mon parcours de vélo. Mais bon, il faut ce qu'il faut. J'ai donc enfilé mon maillot et mon imper et hop je suis parti. Je me suis ainsi arrêté à Einsideln, ville célèbre pour deux choses: son abbaye et une boulangerie, Goldapfel. Je commence d,abord par dîner dans un parc et me dirige ensuite à la boulangerie dont la renommée vient en fait de ses pains d'épices dont le format traditionnel est celui d'un bélier. J'y rentre, visite le petit musée et arrive alors dans le magasin ou je fais la rencontre d'une très charmante dame qui semblait bien impressionnée que je puisse discuter en Allemand avec elle. Par chance, elle parlait plus lentement et soignait un peu l'accent suisse, ce qui m'a grandement facilité les choses. Elle me fait alors goûté le pain d'épice, d'ailleurs délicieux. Ensuite, je décide d'acheter et au moment de quitter, un orage éclate. Si on m,avait dit à ce moment que j'étais dans la forêt tropicale, je l'aurais très certainement cru. La dame me propose alors de rester le temps que ça passe. Entre temps, une amie de la dame vient la voir et commence donc à discuter avec moi aussi. Puis, l'orage perdurant, la vendeuse m'offre gratuitement un second pain d'épice, celui-là en forme de coeur... Mais quel homme charmant je suis! Enfin, l'orage se calme un peu et je quitte après de brefs Au revoir vers l'abbaye, lequel mérite sa célébrité. c'est fou comme la religion a bâti des choses dans l'histoire. Encore là, un orage éclate. j,en profite pour lire un petit livre en vente sur l'histoire de l'abbaye. Enfin, la pluie ne cessant pas, mon genou étant douloureux et étant littéralement gelé, je décide de parcourir les derniers kilomètres en train vers Rapperswil, ma destination finale en vélo. J'arrive donc là-bas, prends une bonne douche chaude et m'enferme dans ma chambre devant une version sous-titrée en français de France de 3600 secondes d'extase. Je l'ai bien ri celle-là! Puis, alors que je suis au paroxysme de mon ennui, des bruits de feux d'artifice attirent mon attention. Eh bien, à deux pas de mon hôtel, il y avait un spectacle de feux avec musique en prime passant ainsi Pirates des Caraïbes à la Trattoria! e me mêle alors un peu au festival et termine ma soirée avec une excellente gelatto à la pistache et au chocolat.

Jour suivant, j'en profite pour dormir un peu et récupérer de mes 300 km de vélo. Ensuite, petit déjeuner copieux, après quoi je me promène dans la ville de Rapperswil et dans son festival. J'en profite pour écouter des spectacles dont le répertoire va de la musique américain aux chansons traditionnelles suisses. Ensuite, direction le pont de bois le plus long de Suisse, lequel est d'ailleurs vraiment long. Il mérite bien son titre...lol! Enfin, train pour Zurich où je m,installe et fait un tour rapide de la vile sans plus. Seul fait marquant, j'ai mangé au McDo, question d'essayer ça au moins une fois en Europe. Première remarque, il ne méritait pas le titre de Fast Food. Deuxième remarque, c'est vraiment plus cher ici.

Aujourd'hui, mes projets étaient de visiter la Gallerie d'Art et le Musée National Suisse. Eh bien, imaginez-vous qu'ici, à Zurich, les musées sont fermée le lundi. Joie! J'ai donc opté pour une journée au profil relax, soit un bon pîque-nique près sur le bord du lac de Zurich et la lecture de deux excellents romans. Enfin, je me suis permis un bon petit souper dans un restaurant italien. J'ai même pris du Pelligrino, question de bien me la jouer. Et me voilà donc prêt à repartir pour le Canada. Comme je vous l'ai dit, j'ai bien hâte de revenir et de tous vous revoir. Je suis aussi excité à l'idée de commencer l'externat, bien que je ne sache pas pantoute à quoi m'attendre. Mais ce qui est sûr toutefois, c'est que je retourne chez moi et que l'on est jamais mieux que chez soit, nonobstant toute sles belles expériences que l'on peut vivre à l'étranger. Sur ce, j'espère que vous avez eu du plaisir à me lire et que je ne vous ai pas trop ennuyé, car j'ai eu beaucoup de plaisir à le faire.

Sur ce, on se revoit très bientôt. Profitez tous du reste de votre été!
Seb, bientôt plus si lonely!

P.S. Les commentaires sont les bienvenues

jeudi 6 août 2009

Grüetzi!

Je ne sais pas quelle météo il fait présentement au Québec, mais seulement pour le plaisir je tiens à vous dire que j'ai eu aujourd'hui ma troisième journée ensoleillée consécutive! En plus, j'ai franchi les deux tiers de mon parcours à travers la Suisse, traversant la frontière linguistique et passant du côté obscur de la Suisse, soit dans le Deutschschweiz. Petite capsule pédagogique ici (pe Simon me dira-t-il comment obtenir mon accréditation du Ministère de l'éducation...), la Suisse est formée de quatre groupes linguistiques: les Romans, les Allemands, les Italiens et les Romanches. Et comme Bernard Landry le dit si bien: "si ces gens peuvent s'endurer, c'est bien parce qu'ils sont séparés par les montagnes". J'imagine que les distances au Canada n'ont pas le même effet. Je vous laisse répondre à la question! Enfin bref, pour revenir au Suisses Allemands, disons qu'ils sont aussi sympathiques que les Romans (français), mais que leur Allemand est ma fois pas très Allemand, au point où si je ne savais pas qu'ils parlent allemand, ou encore que je pouvais parfois discerner un "nein" ou "ya", je croirais qu'il s'agit d'une autre langue. On m'avait bien averti!

Enfin bref, ma troisième journée se sera aussi ouverte sur un vol de nourriture au buffet de l'hôtel, question de bien travailler mon côté "bad boy" qui, comme vous le savez, est chez moi très présent. par contre, pas de fruits dans ce buffet, ce qui ne me laisse que du pain, des charcuteries et du fromage... Eh bien, ma solution: cueillir des pommes dans les pommiers de Boltigen! Non mais ces arbres ne poussent pas pour le plaisir de le faire. Je quitte alors Boltigen en direction de Spiez, ville donnant sur le Lac de Thun. Je passe les détails de ma traversée de la vallée du Simmen, sinon pour vous dire qu'il y avait des vaches avec des cloches, des arbres fruitiers, du foin et des montagnes superbes tout autour! J'arrive alors à Spiez, ville qui aurait été, selon mon guide (livre), décrite par Rousseau comme un paradis. Je ne sais pas si cette partie est vraie, mais il est clair que c'était un paradis. En gros, il s'agit d'une ville à flanc de montagne surplombant un lac turquoise. il y a un château et plein de jardins. J'y ai donc pîque-niqué pendant que trois jeunes gens près de moi faisaient aller leur ipod et leurs speakers pour mon plus grand plaisir. Ensuite, direction le château. C'est là que je découvre un accès vers le lac et surtout un endroit superbe pour se baigner. J'enfile donc mon maillot derrière un arbre en un quart de seconde, puis direction le lac. En plus, mon guide mentionnait que ce lac était plus chaud que celui de Brienz. Encore là, je ne peux pas confirmer ou infirmer ce que mon guide disait, mais il est clair que cette eau était glaciale. mais quel bonheur ce fut tout de même de nager dans cette eau turquoise! Ensuite, plutôt que de faire le tour du lac en vélo, j'ai opté pour faire un chargement sur un bateau, question d'avoir une autre vue sur le lac, mais aussi d'épargner un peu mon genou gauche. Excellente idée en effet. Enfin arrivé à Interlaken, autre station balnéaire très Jet Set, je prends quelques cliché du Jungfrau, "top of Europe" comme ils disent. Ensuite, j'enfourche mon vélo à nouveau et attaque le chemin contournant le lac de Brienz. C'était splendide, d'autant plus que des cascades jaillissaient d'un peu partout, probablement alimentées par l'eau des glaciers. Enfin, direction Meiringen et mon hôtel, Das Sherlock Holmes. Je n'y reste pas trop longtemps et me dirige vers le centre de la ville où un festival , ou du moins ce qui en avait l'apparence, se tenait. Puisque je suis seul, aucun resto ne me donne de table, sinon celle à côté des toilettes... J'avoue que je me suis un peu senti seul à ce moment! Mais bon, j'ai plutôt sauté sur l'occasion de manger dans les kiosques: saucisse grillée avec moutarde, gruyère fondant sur pain de seigle et morceau de tarte. tout ceci en écoutant les musiciens jouer. Dommage que je n'avais pas mon appareil. Oups, je ne l'avais seulement pas vu!

Aujourd'hui, premier dur réveil depuis le début de ce parcours. En effet, je semble enfin parfaitement adapté au décalage horaire, ayant récupéré mes heures habituelles de sommeil, soit entre 11h et 8h. Encore une fois, je me suis amusé à voler de la bouffe. Donc, direction Alpenbach, endroit où le train à crémaillère le plus abrupte du monde se situe. il monte d'ailleurs à une hauteur de 2300 m. Bref, après avoir pédalé et pédalé, j'y arrive enfin. Petit pîque-nique encore une fois sur le bord de l'eau, mais cette fois-ci je ne suis pas seul. En effet, une famille de Cygnes m'accompagne! Ensuite, direction le Pilatus. Après une attente de près de 30 minutes, je peux enfin laisser mon vélo à la vue d'une responsable. Je lui demande alors si elle peut une fois de temps à autres y jeter un coup d'oeil, mais elle refuse. elle ose même répéter ça à haute voix devant tout le monde, comme si ma demande était stupide. C'est alors que je luis demande si elle réagirait si quelqu'un le prenait. "Non" dit-elle, ce n'est pas son problème! Eh ben j'avais le goût de la tuer. Comme si dire bienvenue et vendre des billets rendaient cela impossible. Y as-tu des gens sans bonne volonté dans ce monde! Tant pis je me dis. de toute façon, sa seule présence en face du vélo devrait être dissuasive. Et la roue est verrouillée. Je découvre alors que l'aller-retour est 64 CHF. Un peu trop pour moi. Direction Lucerne d'abord... je fais néanmoins un arêt à une ville charmante où ils font du verre soufflé. Je visite le musée, le magasin et ensuite hop vers Lucerne. Cette ville est magnifique, surtout avec son long pont en bois fleuri! J'ai profité de la soirée pour faire le tour et prendre des photos. D'ailleurs, ça m'a fait du bien de me retrouver dans une ville, question de sentir un peu de stress!

Enfin bref, je vous redonne des nouvelles. laissez-moi des commentaires entre temps.




mardi 4 août 2009

Premier 1/3 de mon périple à travers la Suisse

Avec tous les commentaires que vous m'avez laissés pour mon dernier post, je sentais toute votre impatience de pouvoir lire une fois de plus mes folles aventures en Europe! Bref, je profite de ma petite soirée dans le hall de mon hôtel pour vous écrire ce un résumé de mes deux premières journées de vélo en Suisse, soit environ 100 Km de route. C'est pas que je veux me vanter, mais ça vaut tout de même la peine de le mentionner. Un chiffre comme ça, quoi!

Alors, le tout commence par Maxime qui aura eu l'extrême bonté de venir me porter à la gare de Vevey et qui aura fait avec moi la connaissance de mon guide (livre...) et de mon vélo. Puis, enfin, l'ultime séparation. Pas de larmes, mais de l'émotion. Croyez-moi! C'est alors que je m'engage sur ma route. Mettons que ça commence durement avec une ascension d'un peu plus de 300 m vers St-Denis-Châtel Et pas une ascension sur 20 km ou 30 km. Plutôt sur moins de 5. Évidement, je devais l'affronter. Et avec la pluie en plus. Des plus agréables pour mes ischio-jambiers et mes yeux. Mais l'important, c'est que je l'ai fait et que j'en ai retiré deux choses: (1) je suis capable de faire ça; (2) je crois que je peux officiellement me diagnostiqué un syndrome rétropatellaire! En tout cas, la suite des choses est fascinante, car je me suis dirigé vers une ville au nom pas moins ludique que Bulle. Ah ces Suisses! Ensuite, direction Gruyère, la ville avec laquelle je vous ai rabâché les oreille dans les derniers mois en disant que j'allais dans une ville avec un nom de fromage. Premier arrêt, une fabrique de Gruyère (très original en effet) où je fais la connaissance de deux charmants Québécoises, Marie et Marie. Bon, c'est pas qu'elle s,appelait vraiment Marie et Marie, mais plutôt que je ne me souviens pas de la deuxième partie de leur nom respectif... Enfin bref, plutôt que de visiter la fabrique, nous nous dirigeons ensemble vers le Château de Gruyère. l'endroit est simplement sublime et d'ailleurs juché sur une petite montagne au milieu des Alpes. Dommage qu'il pleuve, le panorama est moins joli. Au moins, il y a des cartes postales! Suivant la visite du château, direction un restaurant où nous partageons ensemble une excellent fondue moitié-moitié, c'est-à-dire avec du gruyère et de l'emmental. Elle était trop bonne! Ensuite, direction Bulle où les filles doivent prendre leur train et moi y retourner, car imaginez-vous donc que je suis allé trop loin pour cette première journée. En effet, je dors à Morlon, une ville à deux pas. La marche fut bien agréable, quoique mes mollets portent encore la marque des pédales. Enfin, une deuxième séparation, deux fois plutôt qu'une! Ensuite direction Morlon parla route du même nom. le seul hic ici est que toute les foutue rue menant au giratoire sont en réparation et détournée vers le centre de Bulle. j,ai passé une heure à tourner en rond avant de finalement trouver cette foutue rue! Mais l'hôtel était vraiment bien avec une superbe vue sur un lac et les Alpes. Avec le soleil qui venait de sortir, c'était très joli. C'est là que j,ai dégusté ma première meringue avec crème de gruyère, un dessert local vraiment très bon! Ensuite, séance Internet et dodo.

Le lendemain matin, direction la salle à manger où un buffet que trop copieux m'attend: fromages, pains, croissants, fruits, jus, céréales, oeufs, meringue, crème de gruyère, mousse au chocolat, charcuteries, etc. étrangement, je ne sais pas si la propriétaire a vu venir mon coup fumant de prendre la bouffe du buffet pour me faire un dîner, mais elle m,a placé juste à côté de la porte à la vue de tous... Vous auriez dû me voir dans ma très grande subtilité subtiliser des fruits, du pain et des charcuteries... Enfin, c'est le temps du départ vers Cailler, une chocolaterie Suisse à Broc, petite localité située à côté de Morlon et que les deux Marie m'ont chaudement recommandé. La visite est bien intéressante en plus d'être gratuite. ma partie favorite aura été sans contredit la dégustation de tous leurs produits. Je peux vous dire que du chocolat, j'en ai mangé! Ensuite, direction Château-D'Oex, une ville dont la particularité est qu'elle n'a pas de château! D'ailleurs, en arrivant là et ne le voyant pas, je me dirige vers un téléphérique permettant de gravir la montagne jusqu'à une hauteur de 1631 mètres. C,est alors que, candidement, je lui demande si le château est en haut. Et contenant un rire, elle me dit que non. Ensuite je lui demande le prix pour l'aller-retour: 20 francs. Je lui demande alors ce qu'il y a de particulier là. Eh bien qu'un restaurant. Alors je lui demande s'il y a une vue spéciale. pas vraiment! Rassurez-vous, devant son manque flagrant de sens de la vente, je ne lui ai pas demandé si elle faisait les hautes études commerciales. Par contre, étant bien sympathique, elle me propose de laisser mon vélo, qu'elle surveillera, et de prendre qu'un aller pour ensuite redescendre à pieds. Bonne idée en effet! C'est exactement ce que je fais. Le plus cocasse dans cette randonnée aura été le moment où un taureau bien cornu bloquait le chemin au niveau d'une clôture électrifiée. U*n peu apeuré par ses cornes, je développe une stratégie dont j'étais bien fier. L'appâter avec de l'herbe pour qu'il s'éloigne t que je passe rapidement. Eh bien, au moment où j'approche l'herbe, il 'éloigne de peur. Il avait plus peur de moi que moi de lui... Faut le faire! La leçon ici est qu'un taureau avec une cloche, c'est pas ben ben viril!

Enfin, je retourne à mon vélo et me dirige ensuite vers Gstaad, une ville vraiment Jet Set, car toutes les gens riches et célèbres y envoient leurs enfants. C'est aussi la ville où se tient annuellement le Swiss Open, un tournoi de tennis. C'était vraimen très beau et très touristique aussi. Et les prix, un peu gonflés je dirais. Par contre, si du Lacoste vous intéresse, les prix sont semblables. J'y ai tout de même prix un excellent yogourt glacé aux abricots. Enfin, question de tricher un peu, je m'évite, pour préserver mon genou, le col à traverser en prenant un train pour Zweisimmen. Ensuite direction Boltigon, une petite localité où se trouve mon actuel hôtel. Par contre, ici aussi les rues n'y menaient pas. J'ai donc un peu tourné en rond, mais seulement une dizaine de minutes au plus. l,endroit est bien charmant aussi. J'y ai pris un excellent souper: pain, salade, patates, saucisse et un café glacé. Alors c pas mal ça. Demain, direction Interlaken puis Meiringen. Enfin des lacs à voir et, qui sait, dans lesquels je pourrai me baigner!

Sur ce, n'hésitez surtout pas à me laisser des commentaires.
Seb

dimanche 2 août 2009

Seb au pays des vaches et du fromage troué

Mon stage est maintenant terminé, ce qui veut évidemment dire que je ne suis plus en Allemagne. Honnêtement, j'admets bien candidement que mon départ m'aura tout de même fait un petit quelque chose. D'une certain façon, après un mois, je commençais vraiment à être installé ainsi qu'à bien m'amuser dans ma petite ville de l'ancienne Allemagne de l'Est. Et côté langue, je faisais sensiblement des progrès. Enfin, ma dernière journée de stage aura été bien agréable. De un, deux autres gâteaux maisons ont été préparés, un au citron et l'autre au chocolat. Mais quel délice. Mais le plus triste dans toute cette histoire de gâteau, c'est que mon idée tout naïve qu'il devait s'agir d'un trait culturel a été brisée par mes colocs qui m'ont finalement seulement fait remarquer que je travaillais dans un labo de femmes... De deux, mes collègues m'ont préparé un album de type scrapbook pour que je ne les oublie pas! De trois, on a tous partagé une dernière g;ace sur la place du Marché. Et parce que c'était mon dernier jour, je me suis permis deux boules, une au chocolat et l'autre aux arachides.

Lendemain matin, 6 h AM, c'est le grand départ. Après 25 minutes à tirer ma valise derrière moi dans les rues de pierres et à briser mes roues, me voici finalement à la gare où je prends le train pour Leipzig d'où je prendrai ensuite un train pour Berlin. Une fois à Berlin, direction l'aéroport, mais en raison de travaux, je ne peux pas emprunté le train habituel et je dois donc me dbrouiller pour trouver l'autre chemin, bien évidemment en allemand. Eh bien, je réussis finalement à savoir qu'il y a un train sur la voie douze qui quitte pour l'aéroport, bien sûr dans 5 minutes. Direction l'automate où un tapon comprend rien à la machine pendant que je rage derrière lui. Je réussis néanmoins à avoir mon billet et à courrir vers la voie (avec ma valise...). Cest là que je demande à une Allemande si je me rends au bon endroit. C'est alors qu'elle me dit que dois prendre un autre train à partir d'Une station... Je décroche et commence à capoter. Je prends le train, débarque au terminus et comprend alors par l'intercom que je dois prendre un autre train sur la voie 2. Eh ben, je finis tout de même par arriver à Shönefeld.

J'arrive finalement à Genève vers 15h50. C'est là que je rejoins Maxime et qu'il me fait embarquer dans sa très petite, mais par pour autant moins efficace, Smart. Direction la maison de la grand-mère Amélie où je passerai la nuit. Une fois installé, petite conversation tranquille autour d'un bon verre d'eau. Ah, et j'ai oublié de vous dire, c'était la fête nationale suisse ce jour-là. Bref, on va souper chez la tante de Amélie où tout est décoré aux couleurs du pays... charmant! Au menu: salades, viandes, saucisses, beaucoup de vin, chips, tartes au nectarines et aux abricots (et c'était tellemetn bon). Enfin, direction la commune du Grand Lancy où il y a des feux d'artifice, certains privés et un autre payé par la localité. Ensuite, un peu de bière et bien sûr un bon verre d'absynthe! Et le plus ebau dans tout ça, c'est que j'aurai eu droit à la musique traditionnelle, les costumes traditionnels et la vue sur le reste de Geneève d'où plein de feux d'artifice étaient lancés.

Le lendemain, grâce matinée bien méritée pour tous. Par la suite, dîner de fête avec la famille à Amélie pour Amélie et Maxime. Au menu: du vin, une paëlla, de la salade et le fameux gâteau de fête au chocolat... un pur délice encore une fois. Enfin, départ pour Les pléiades où nous passerons la nuit. Petit arrêt à Lausanne où Maxime me fait fair eun tour rapide. Ensuite, tour de la corniche, route longeant l'immense Lac Léman duquel s'élève les Alpes. Et sur les flancs de montagne, du moins du côté Suisse, plein de vignes qui poussent. Dommage qu'il ne faisait pas soleil. c'était tout de même incroyable.

Arrivée, puis montée au sommet des pléiades où Maxime et moi se seront fianlement amuser à nourrir des vaches Suisses qui, vous ne le devinerez jamais, portaient des cloches. D'ailleurs, on entend le bruit des cloches au loin et ça donne une ambiance assez particulière et cool.

Alors, c'est ça pour le moment. Je dois maintenant me reposer pour ma première journée de vélo qui sera assurément difficile, car je ferai surtout de l'ascension! Bref dodo dans mon chalet suisse ce soir.

Prenez soins de vous.


dimanche 26 juillet 2009

Suivant la presque-mort, le Sekt!

Voici d'abord une anecdote qui aurait finalement pu être un drame, mais qui servira finalement la juste cause de mon blog. Alors, le tout commence en fin de soirée alors que je reviens du souper d'adieu qu'Héléna a fait pour ses amis de Halle. D'ailleurs, ce fut vraiment excellent et à l'honneur de la réputation de la cuisine Française. En plus, elle a fait un excellent gâteau au chocolat, seul gâteau que les Français sauraient faire selon elle. Enfin bref, je quitte l'appartement après des adieux où elle aura tourné mon "prends soins de toi" en phrase à la con pour retourner à mon modeste appartement du 30 Weingärten. C'est une soirée tout ce qu'il y a de plus agréable, c'est-à-dire pluvieuse. C'est alors que je m'engage sur Grosse Ulrichstrasse et que soudainement toute la testostérone de mon corps agit sur mon cerveau, réveillant le Lance Amstrong qui sommeillait en moi. J'accélère alors, poussant à son plein potentiel mon vélo tout ce qu'il n'y a pas vélo de course, ceci entre deux rails de tramways. Que voulez-vous, la vie est un sport dangereux! C'est alors que la roue avant, pour une raison que je m'explique toujours mal (incompétence ou inattention), se coince dans un rail. me sentant alors projeté vers l'avant, j'ai heureusement le réflexe de débarquer de mes pédales, ce qui ramène le poids vers l'arrière. Je me mets alors à déraper sur la chaussée mouillé pour enfin me buter dans le trottoir et tomber bien comme il faut sur l'épaule, sans pour autant me fracturer la clavicule ou encore me disloquer quoi que ce soit. Seulement des égratignures et un moi tout mouillé. Je peux vous dire que la testostérone était pas mal moins élevée une fois bien étendu sur le ciment du trottoir. Mais l'histoire ne se termine pas là. Trois gentils Allemands accourent alors, une femme et deux hommes. La femme me saisit alors le bras et fait une inspection qui aurait gêner même nos professeurs les plus expérimentés, alors que les deux autres me posent plein de questions, en Allemand évidemment. Mais étrangement, je comprends tout ce qu'ils me disent et j'y réponds en plus. Est-ce l'adrénaline, le contexte ou bien simplement mon intelligence hors du commun? Difficile à dire! Je me relève finalement, les remercie et quitte pour mon appartement. À mon retour, parce que c'était vraiment ma soirée, la poignée de la porte me reste dans la main, enfin une seconde, puisqu'elle termine sa course sur le sol, ce qui alerte malheureusement mes colloques. ils me proposent alors une bière pour me relaxer. Je vais vous dire que ce n'était pas trop mon envie du moment!

Sinon, je suis aujourd'hui allé à Freyburg, la ville où est produit le fameux Sekt allemand. Vous savez, ce vin mousseux dont je vous ai parlé dans un post antérieur. Enfin bref, je prends le train à 9h22 pour arriver à 12h26. Plus de trois heures en fait, alors que le trajet régulier est de 1h... La leçon ici est qu'il faut toujours poser plein de questions lorsqu'on achète son billet de train, question de descendre aux bonnes stations et de ne pas se retrouver dans un autre état fédératif d'Allemagne. mais bonne nouvelle, quand je suis forcé de parler et de comprendre l'Allemand, je réussis tout de même très bien à me débrouiller. En tout cas, je le crois! Bref, après un détour par Weimar (pour le splus curieux, il y a Google Earth), jarrive finalement à Freyburg oz je me dirige vers la fabrique de Sekt. La visite aura été très intéressante. j,ai ainsi vu plein de barils, plein de bouteilles, un orchestre (oui oui) et le plus gros baril d'Allemagne, peut-être d'Europe. Malheureusement, la dégustation ne se sera limité qu'à un verre de Sekt rosé, d'ailleurs excellent bien qu'insuffisant pour le saoulon que je suis...lol! Ensuite, direction Château de Neuenburg... Eh bien, je ne m'y serai pas rendu, car sans voiture, il s'agit de trop de kilomètre pour le tmps qu'il me restait à ce moment. En Allemagne, le dimanche est une journée morte. Oubliez les magasins. Seulement quelques commerces, cafés et restaurants sont ouverts. Je reviens donc vers le Altstadt de Freyburg où je me prends une excellente crème glacée aux chocolat et aux groseilles. Ensuite, direction la gare où j'ai l'idée sublime de questionner un homme random portant des sandales sur la façon de me procurer mon billet, la station étant dépourvu de machine automatique. Il me répons alors dans son parler le plus clair. À côté de ça, même les gens d'Iquitos n'avaient pas l'air de mormonner. Je fais des signes de tête, des "ya", mais puisqu'il s'agit d'Un petit vite, il continue à me parler et tout expliquer en plus de me poser des questions que je ne comprends vraiment pas. Les seuls mots que j'arrive à discerner sont "oder" (ou) ou "aber" (mais). En plus, il fait du strabisme, ce qui crée un climat partculier à cette conversation. Si ça se trouve, il ne voyait même pas mon incompréhension!

Enfin, le retour aura été agréable et d'une heure environ cette fois-ci. Sur ce, je retourne à ma dernière semaine de stage. la semaine prochaine, direction la Suisse où je retouve deux de mes meilleurs amis pour une parie de fin de semaine. Ensuite, traversée vers Zurich à vélo et enfin le départ. c'est fou comme ça passe vite. Maintenant, question de vous téter comme Marc l'a fait il y une semaine ou deux, laissez-moi des commentaires. C'est toujours bien de savoir qu'on se fait vraiment lire par nos amis.

Bonne semaine!

jeudi 23 juillet 2009

Nachrichten, aber nicht so viel mehr

D'abord, parce que je vous aime, je vais vous avertir que ce message n'en sera pas un mémorable. Je ne sais même pas si je réussirai à faire une blague douteuse ici. Peut-être rirez-vous de ce message tout simplement. Je vous le souhaite, car je ris à l'idée que vous passiez au travers.

Alors, depuis mon dernier message, il se passe que la quantité de bière que j'ai absorbée a littéralement explosée. Si bien que la semaine dernière, en fait vendredi, j'ai un peu "pété ma coche" avec leurs foutus 1/2 litre de bière et cette manie que les Allemands ont de boire 3 ou 4 bières. Bref, pour les plus perspicaces, 1,5 à 2 litres de bière par jour... Je commence sérieusement à remettre en doute les sages paroles de nos professeurs qui nous conseillent de limiter notre consommation hebdomadaire à 7-9 bières de 350 ml. Et j'ai aussi sérieusement remis en doute mon propre rapport à la bière. J'ai toujours dit aimé la bière, mais de là à la boire comme de l'eau, je ne sais pas, il y a une limite. Bref, je me suis offert une fin de semaine à jeun, question de me ressourcer et de retrouver mon goût pour la bière.

Sinon, la fin de semaine aura été plutôt relax, pour ne pas dire vedge. Mais étrangement, après un mois de voyage, on dirait que ça a fait du bien de prendre une petite pause. Je vous rassure toutefois, je n'ai pas passé la fin de semaine étendue sur mon lit à écouter de la musique, en tout cas pas toute la fin de semaine et pas sur mon lit, bref pas du tout...lol. Samedi est donc la journée Crêpes et Sirop d'Érable. Invités: Rike, ma responsable de stage IFMSA, et Héléna, étudiante française pas trop mal qui ne comprends pas quand je dis le mot tout simple "pain". D'ailleurs, ici, les gens me disent tous que j'ai un accent québécois, ce qui me rassure un peu sur mon parler, mais finalement pas tant, car dès mon retour on me dira que j'ai un foutu accent "international". Enfin bref, après m'être débattu autant que possible avec un fouet beaucoup trop gros pour battre de la pâte à crêpes, je réussi finalement à obtenir un mélange velouté avec un minimum de farine. Fait cocace, la préparation s'avère un peu plus orangée qu'à son habitude, les jaunes d'oeufs étant ici pas jaunes mais bien orange fluo, de telle sorte que je serais bien curieux de vérifier s'ils sont "glow in the dark". On fait enfin cuire les crêpes et c'est là qu'Héléna nous fait une démonstration de tout son savoir faire français: elle retourne les crêpes en les faisant voler... J'étais épaté tout de même! On se retrouve finalement à table avec les crêpes, le sirop d'érable, de la cassonnade et de la crème fouettée. Après une bouchée, elles sont toutes sous le charme du sirop d'érable. Et je découvre qu'au détriment d'avoir une véritable cuisine québécoise ou canadienne, nous avons au moins ce fameux sirop qui me rendait alors vraiment fier. Et imaginez quand j'ai dit que le sirop était fait par ma famille. Moment extasique!

Le lendemain, journée bien relax commençant par Ironman. Ensuite, direction routes de vélo sur le bord du Saale (rivière/fleuve de la région) où je me tape une petite ride de vélo pour ensuite m'étendre sur un banc où j'écoute avec grande joie des Cowboys Fringants que trop fringants. Puis, retour vers halle où je décide de faire un petit tour touristique et de prendre des photos de cette petite ville d'Allemagne de l'Est, pourtant bien charmante, du moins dans le Altstadt.

Puis, mardi soir, commençant à ressentir à nouveau un certain goût pour la bière, direction Kleine Ulrichstrasse où je partage une excellente Guiness (bon, j'ai un peu gâché l'expérience allemande ici, mais ça en valait clairement la peine) avec Héléna, une étudiante en étude française et sa coloque (ses deux dernières sont Allemandes). Moment agréable, surtout qu'il faisait très beau ce soir-là. Le tout se finit malheureusement par des Schnitzel (viande de Porc frite dans un pain) et par des pâtes beaucoup trop salées dans l'appartement d'Héléna. Mais étant poli, je lui ai dit que ses pâtes étaient excellentes en pensant bien fort qu'elles auraient été meilleures sans sel! Et son père est cardiologe. Va savoir!

Enfin, le lendemain matin, au laboratoire, déjeûner commun à 9h. Au menu: confitures maison (fraises, cerises, abricot et Hullund), petits pains, fruits, Eierliquor, Sekt, café et thé à la menthe. Ça faisait longtemps que j'avais eu des conftures maison et ça m'a rappelé pourquoi je ne supporte pas les confitures commerciales dont la tonne de sucre masque toujours le vrai goût des fruits.

Alors, c'est pas mal ça. ce soir, direction l'appartement d'Héléna encore où elle fait un souper pour souligner son départ de Halle demain. Je nes ais pas combien de personnes sont invitées, mais nous serons probablement les deux seuls étudiants étrangers. Alors, bonne semaine à tous, ou fin de semaine en fait!

P.S. Val, je ne suis finalement pas allé à Prague, ayant considéré que 10heures de train pour une fin de semaine, c'était trop. Par contre Anne y a été pour 4 jours, son stage étant un peu ordinaire. elle a adoré!

mardi 14 juillet 2009

Bad Schandau, Dresden et le monstre du sous-sol

Me voilà déjà à ma deuxième semaine de stage. Cette fois-ci, pas d'histoire de cadavre juteux et bien frais, pas plus qu'une interminable litanie de mots sur les pipettes et les tubes que je manipule quotidiennement. Commençons donc par s'attaquer à ma fin de semaine, laquelle aura malheureusement passé beaucoup trop vite. C'est tout de même un gage de plaisir. Alors, samedi matin, j'entreprends, selon les mots de Friederike, une "longue" marche de 25 minutes vers la gare. On a pas tous les mêmes standards. C'est parfois surprenant! Direction Leipzig où je rejoins Anne et ses acolytes, de joyeux lurons composés d'une Française, une Taiwanaise, une Finlandaise et de 5 Espagnols. Petit mot sur les Espagnols: ils sont trop funny ces gens-là et il m'aura fallu que quelques minutes pour déjà rêver d'un éventuel voyage en Espagne. Prochaine destination: Bad Schandau, station balnéaire allemande où nous prévoyons faire un peu de trekking, question de monter les montagnes. C'est donc après 2 heures de train que nous arrivons finalement dans cet endroit idyllique qui me rappelle étrangement les vallées de la Beauce. En fait, si ce n'était de l'architecture, on aurait dit Beauceville! Enfin bref, direction l'épicerie où nous achetons des tonnes de saucisses, de viande, de patates, de légumes et de fromages. Pour le végétarien que je suis devenu ici, c'était comme un petit miracle de saliver devant tout ça. On dépose par la suite notre épicerie au Hostel pour enfin se diriger dans les montagnes. Et quel bonheur cette marche dans le bois. L'odeur de cèdre et d'arbres feuillus aura vite charmé Anne et moi, sans compter le magnifique panorama que j'ai comparé au désert du Nevada, mais pas orange et avec des arbres. Comparaison qu'Anne a d'ailleurs très rapidement démoli...  Au retour, nous commençons notre super méga BBQ alors que Dame Nature déferle toute la pluie du monde sur nous. Résultat, nous finissons tous autour du BBQ à la pluie, car c'est l'endroit le plus chaud. Je me souviendrai longtemps de ce moment!
 
Et plus tard en soirée, nous décidons de jouer à loup-garou, jeu pour lequel Anne a une grande réputation. Eh bien, elle aura réussi à nous berner en plus d'effrayer tut le monde par son stoïcisme et son habileté à mentir. Personnellement, je ne lui ferais pas plus confiance qu'à Earl Jones, mais c'est une opinion personnelle.

Le lendemain, retour en train vers Dresden, ville baroque dont l'architecture ne cesse de nous rappeler les contes de fée qui nous ont fait tant rêver dans notre enfance. Puis, soudain, nous nous retrouvons au centre d'un festival du vélo où nous décidons de nous arrêter, question de déguster un excellent Currywurst sur nouilles avec un petit pain. Délicieux, mais pas autant que le moment qui suit. Les Espagnols, à la recherche de sensations fortes, décident alors d'aller chercher des ballons gonflés à l'hélium, question de chanter tous en coeur au milieu de la foule. Les Allemands ont dû sérieusement remettre en doute la compétence d eleurs douanes pour nous avoir laissé entrer dans ce pays! Il reste que ce fut bien amusant. C'est finalement le temps de quitter. Deux autres heures de train vers Leipzig. cette fois-ci, Anne et moi nous disons vraiment au revoir, car nous ne nous reverrons probablement pas. Mais pas de larme pour els curieux.

Enfin, hier matin, je me suis aventuré dans le lugubre sous-sol de ma résidence pour observer avec grande subtilité le monstre qui s'y cachait, soit la l'affreuse machine à laver. Après une journée à questionner tout le monde au labo et à me remémorer les conseils d'Anne, qui semblait me trouver vraiment pathétique avec ma phobie de gaspiller mon linge, je me décide finalement à faire une brassée. Eh bien, le programme choisi, qui selon mon interprétation des symboles devait duré 40 minutes aura finalement duré au moins 2 heures si ce n'est pas toute la nuit. En tout cas, il était propre le linge quand il est sorti de là. Et bonne nouvelle, mon linge s'en est vraisemblablement tiré indemne. Bref, Le monstre du sous-sol est maintenant chose du passé.

Sur ce, bonne semaine à tous. N'hésitez pas à laisser des commentaires.