lundi 10 août 2009

Je reviendrai à Montréal (sur la musique de Charlebois)

M'y voici donc. C'est maintenant la fin de mon voyage en Europe et donc l'heure du retour au Québec. Personnellement, pour reprendre la formule de Marc, je vous mentirais si je vous disais ne pas avoir hâte de revenir et de retrouver ma famille et mes amis. Par contre, je reviens d'une incroyable expérience qui m'aura surtout appris beaucoup sur moi-même. Mais plutôt que de vous emmerdez avec ces petits détails, passons rapidement les quatre dernières journées. J'essaierai d'être bref, ma plus grande force. Alors, lisez jusqu'au bout. Dites-vous que c'est tout de même mon dernier "post".

Jour 5 Suisse à vélo - Ayant un trajet plus court cette journée-là, j'ai décidé de passer l'avant-midi à Lucerne. Non seulement la ville est sublime et il y règne une ambiance incroyable, mais c'est aussi le siège du Musée des Transports Suisse, le plus important du genre en Europe. Et en toute franchise, j'aurais définitivement manqué quelque chose si je n'y étais pas allé! En gros, l'exposition était divisée en quatre: aéronautique, trains, voitures, bateaux. Jusque là, je sens toute votre surprise à la lecture de ces mots. Le pavillon de l'aéronautique était ma foi sensationnel et a éveillé sur le champs le petit garçon qui sommeille en moi. Des tonnes d'avion, modèles miniatures comme modèles grandeur nature. Il y avait même un DC-4, premier avion de ligne et l'un des avions les plus importants durant la Deuxième Guerre Mondiale. En plus, il y avait des simulateurs de vol. Le pavillon des bateaux étaient un peu moins hot, selon moi le plus ennuyeux. Par contre, il y avait plusieurs modèles encore une fois et surtout une excellente vulgarisation de la progression de la navigation au cours des siècles, toujours avec une mise en perspective du rôle des Suisses. D'ailleurs, sur ce point, j'ai été surpris de tout ce qu'ils ont pu faire. Moi qui les limitais aux montres, au chocolat, aux banques et aux assurances... Le pavillon automobile était quant à lui impressionnant (vous voyez maintenant tous mes efforts pour trouver des synonymes). De l'extérieur, il s'agissait d'un gros cube dont toutes les faces étaient recouvertes par des pancartes de signalisation routière Suisse. Simple, mais très efficace. À l'intérieur, l'exposition était divisé en deux grands circuits. Le premier correspondait en fait à un théâtre automobile faisant face à un mur chargé de voitures grandeur nature, allant de la voiture de formule 1 à la Rolls Royce. Et un robot, déchargeait chaque voiture une à la fois pour les rapprocher et expliquer. Le deuxième retraçait quant à lui l'évolution de la voiture depuis son invention tout en mettant en perspective les réalités environnementales et les défis à venir de l'industrie automobile. Enfin, le pavillon des trains comportaient beaucoup trop de train, mais considérant ici le rôle majeur de ce moyen de transport en Suisse, ce n'est pas tant une surprise. J'ai donc quitté ce musée bien satisfait, en route vers Meiringen. J'ai passé le reste de la journée à m' rendre. J'ai fini avec un bon repas sur la terrasse de mon hôtel en plus d,une petite séance de Spa, question de détendre tous mes gros muscles!

La dernière journée aura été pas mal chiante dans l'ensemble, Dame Nature étant probablement rentrée en SPM. C'est donc avec grande joie que je me suis réveillé avec la pluie battante et une envie pas très grande de terminer mon parcours de vélo. Mais bon, il faut ce qu'il faut. J'ai donc enfilé mon maillot et mon imper et hop je suis parti. Je me suis ainsi arrêté à Einsideln, ville célèbre pour deux choses: son abbaye et une boulangerie, Goldapfel. Je commence d,abord par dîner dans un parc et me dirige ensuite à la boulangerie dont la renommée vient en fait de ses pains d'épices dont le format traditionnel est celui d'un bélier. J'y rentre, visite le petit musée et arrive alors dans le magasin ou je fais la rencontre d'une très charmante dame qui semblait bien impressionnée que je puisse discuter en Allemand avec elle. Par chance, elle parlait plus lentement et soignait un peu l'accent suisse, ce qui m'a grandement facilité les choses. Elle me fait alors goûté le pain d'épice, d'ailleurs délicieux. Ensuite, je décide d'acheter et au moment de quitter, un orage éclate. Si on m,avait dit à ce moment que j'étais dans la forêt tropicale, je l'aurais très certainement cru. La dame me propose alors de rester le temps que ça passe. Entre temps, une amie de la dame vient la voir et commence donc à discuter avec moi aussi. Puis, l'orage perdurant, la vendeuse m'offre gratuitement un second pain d'épice, celui-là en forme de coeur... Mais quel homme charmant je suis! Enfin, l'orage se calme un peu et je quitte après de brefs Au revoir vers l'abbaye, lequel mérite sa célébrité. c'est fou comme la religion a bâti des choses dans l'histoire. Encore là, un orage éclate. j,en profite pour lire un petit livre en vente sur l'histoire de l'abbaye. Enfin, la pluie ne cessant pas, mon genou étant douloureux et étant littéralement gelé, je décide de parcourir les derniers kilomètres en train vers Rapperswil, ma destination finale en vélo. J'arrive donc là-bas, prends une bonne douche chaude et m'enferme dans ma chambre devant une version sous-titrée en français de France de 3600 secondes d'extase. Je l'ai bien ri celle-là! Puis, alors que je suis au paroxysme de mon ennui, des bruits de feux d'artifice attirent mon attention. Eh bien, à deux pas de mon hôtel, il y avait un spectacle de feux avec musique en prime passant ainsi Pirates des Caraïbes à la Trattoria! e me mêle alors un peu au festival et termine ma soirée avec une excellente gelatto à la pistache et au chocolat.

Jour suivant, j'en profite pour dormir un peu et récupérer de mes 300 km de vélo. Ensuite, petit déjeuner copieux, après quoi je me promène dans la ville de Rapperswil et dans son festival. J'en profite pour écouter des spectacles dont le répertoire va de la musique américain aux chansons traditionnelles suisses. Ensuite, direction le pont de bois le plus long de Suisse, lequel est d'ailleurs vraiment long. Il mérite bien son titre...lol! Enfin, train pour Zurich où je m,installe et fait un tour rapide de la vile sans plus. Seul fait marquant, j'ai mangé au McDo, question d'essayer ça au moins une fois en Europe. Première remarque, il ne méritait pas le titre de Fast Food. Deuxième remarque, c'est vraiment plus cher ici.

Aujourd'hui, mes projets étaient de visiter la Gallerie d'Art et le Musée National Suisse. Eh bien, imaginez-vous qu'ici, à Zurich, les musées sont fermée le lundi. Joie! J'ai donc opté pour une journée au profil relax, soit un bon pîque-nique près sur le bord du lac de Zurich et la lecture de deux excellents romans. Enfin, je me suis permis un bon petit souper dans un restaurant italien. J'ai même pris du Pelligrino, question de bien me la jouer. Et me voilà donc prêt à repartir pour le Canada. Comme je vous l'ai dit, j'ai bien hâte de revenir et de tous vous revoir. Je suis aussi excité à l'idée de commencer l'externat, bien que je ne sache pas pantoute à quoi m'attendre. Mais ce qui est sûr toutefois, c'est que je retourne chez moi et que l'on est jamais mieux que chez soit, nonobstant toute sles belles expériences que l'on peut vivre à l'étranger. Sur ce, j'espère que vous avez eu du plaisir à me lire et que je ne vous ai pas trop ennuyé, car j'ai eu beaucoup de plaisir à le faire.

Sur ce, on se revoit très bientôt. Profitez tous du reste de votre été!
Seb, bientôt plus si lonely!

P.S. Les commentaires sont les bienvenues

2 commentaires:

  1. Seb, wow tu pognes, un pain d'épices en forme de coeur, ca veut tout dire .. :):)

    Et permet moi de te demander: qu'est-ce que tu as appris sur toi même? Ça m'intéresse!:)

    RépondreSupprimer
  2. Tu sauras Seb que jai jamais dit que javais hate de retrouver ma famille et mes amis... cest de mon iPod que je mennuie.

    RépondreSupprimer