lundi 29 juin 2009

Petite balade en train ira loin

Me voici donc enfin parti de ma demeure pour personnes âgées. Au moment où j’écris ces mots, je me trouve dans le train qui me mènera vers Londres, ville qui saura, je l’espère du moins, combler mes attentes. Mais avant tout, je veux revenir sur ma dernière journée à Paris ou plutôt à Eurodisney. Ce qui est certain, c’est que cette journée aura été haute en toute sorte d’émotions, autant pour moi que pour Ioana. D’abord, nous prenons le RER à partir de Paris pour nous rendre sur le site. Une fois sur le site, nous n’arrivons plus à sortir de la sation, car imaginez-vous qu’il fallait payer un billet plus cher. Bref, en plus des 1,60 Euros payés à paris, je dois verser 25 Euros. Au moins, le retour est compris… Et en plus, il a le culot de me dire qu’il y a un tarif étudiant que j’aurais pu demander. Comment le savoir quand s’est écrit nulle part et que personne ne vous dit rien dans cette ville où tout le monde se plaint et se fout de tout.

 Ensuite, surprise à la caisse. Le tarif étudiant de Disney n’est valide qu’en semaine. Je paie 51 plutôt que 40 euros. Bon, comme vous pouvez le voir, ce fut une journée dispendieuse, mais l’expérience en vallait la peine, d’autant plus qu’on ne peut pas aller à Disney comme on va à la Ronde. Enfin bref, nous accédons finalement au site et quel site je dois dire. Tout est si beau et si bien amménagé. Et l’émotion que vous ressentez devant le château de Walt Disney. Simplement magique pour tout dire. Je ne rentrerai pas dans la description de tous les manages et attractions, mais c’était vraiment bien. Il y avait aussi des spectacles et des parades. Ioana et moi se sommes aussi aventurés dans les trop nombreuses boutiques (il doit y avoir dix boutiques/restaurants pour un manège) afin, non pas d’y faire des achats, mais bien pour prendre des photos avec certains éléments en vente comme les ballons, les Oreilles de Mickey ou les chapeaux. Fait cocace, certains parents achètent à leurs enfants des costumes de Walt Disney pour ensuite leur metre ça sur le dos. Il est clair que ces parents on tune haine pour leur enfant. Un, c’est sûrment atrocement chaud, d’autant plus que la temperature est accablante ici en Europe. Deux, ce n’est meme pas beau!

 Enfin bref, la journée avait été vraiment super, mais c’est là qu’Ioana oublie son appareil photo (et ne dites surtout pas camera) dans une boutique. Elle y retourne dans un délai de 5 minutes, ceci pour se faire dire par une caissière stupide qu’elle l’a remis sans vérifier le contenu à un homm noir ayant un chandail noir qui la réclamait… Louche! On a donc go^té au service à a clientele français, mais surtout à leurs procedures qui ne finissent plus de vous tomber sur la tête. Ici, les procedures règnent, pas de palce pour la logique.

 En tout cas, c’est ici que je vous laisse. Je dois maintenant prendre un petit déjeuner qui sera sûrement excellent: omelette nature émincée de poulet fume, mini rostis de pomme de terre, coulis de tomate et champignons sautés, yogourt, croissant, pain, marmelade. Ça fera définitivement changement des toast et du camembert que ces françaises cheap me laissaient pour la somme beaucoup trop importante que je payais.

À bientôt!

samedi 27 juin 2009

Miracle du 1 Trudaine

D'abord, merci pour les commentaires. Continuez à en faire, ça me donne l'impression de voyager avec vous un peu, ou du moins de pouvoir partager mon voyage avec mes amis. Sinon, véritable miracle, ma solitude a hier été brisé alors qu'une éclair de génie c'est abattue sur moi. Le timing était excellent. En fait, facebook m'a rappelé qu'une amie avec qui j'avais voyagé au Pérou était à Paris en stage. Je lui ai donc envoyé un message pour l'inviter à Disney demain, mais le résultat a plutôt été d'avoir une partenaire pour toute la fin de semaine. Dieu a été bien généreux. Je me demande pourquoi.

Bref, après un déjeuner clairement pas représentatif du prix que je paie pour mon centre de personnes âgées (et que je n'en voie pas un me repprocher de fair de l'âgisme), j'ai pris une longue marche matinale vers le Louvre afin d'y rejoindre Ioana, ma compagne pour la fin de semaine. Réunion heureuse qui fait d'ailleurs deux eureux, son stage étant malheureusement merdique. Elle passe ses journée deavant un ordinateur à faire des recherches sur Medline et Pubmed; son contact ne la contact pas du tout; l'étudiant qui la reçoit préfère Warcraft à elle. Bref, ça a l'air quon tombait bien l'un pour l'autre. 

La visite du louvre a été très intéressante. Seul point négatif, c'est un véritable labyrinthe de corridors et d'escaliers. Ça nous a pris un fichu temps pour trouver les galleries ou les expositions qui nous intéressaient. On a aussi grandement profité de l'air conditionné, une chose que les Français ne semble pas trouver nécessaire. Je ne partage pas leur opinion...lol. Il reste que les collections du Louvre sont fascinantes et vraiment diversifiées. J'avais même parfois le sentiment que des pays ont été pillés de leurs biens et trésors tant une majorité de pièces sont clairement pas de la France. Ensuite, nous sommes allés au Jardin des Tuileries, qui porte vraiment mal son nom. Moi qui croyait y trouver des tuiles de toute sorte. Ben non, que du gazon, des fleurs, des sculptures et une fête forraine. Très beau malgré tout.

Ensuite, marche interminable dans le 14e à la recherche de crème glacée. Résultat: niet. On prend alors le métro vers le quartier latin où nous nous dirigeons vers les Jardins du Luxembourg. Vraiment bien et juste à l'arrière du Sénat français. Là-dessus, je rajouterais que les Français ont le don d'éparpiller tous leurs édifices gouvernementaux un peu partout. Deux événements marquants ici. Le premier, un policier m'interpelle parce que je suis assis sur une rampe en pierre pour prendre une photo. c'est définitivement un TOC celui-là. Le deuxième, je remarque une personne avec un drapeau de la fierté gaie et une bonne musique de fond. Résultat, moi et Ioana nous sommes retrouvés en plein milieu du défilé de la fierté gaie. Il fallait bien que je sois à Paris pour que ça arrive. point vraiment drôle, les personnes sur les chars allégoriques se saoulaient au vin rosé plutôt qu'à la bière. Ça fait différent du Québec et c'est plus dans la thématique selon moi.

Ensuite, on a cherché un restaurant, ce qui a pris une éternité selon moi, mais on raisonnablement bien mangé pour le prix payé. Et on a eu droit à beaucoup d'eau. J'en suis maintenant convaincu, je suis définitivement pototmane. Depuis mon arrivée, je fais du craving pour l'eau et j'ai la bouche sèche. Ça ne fait que deux jours tout de même...lol!

Finalement, je me suis finalement laissé aller à prendre le métro pour revenir. Après avoir marché autant depuis deux jours, je me suis dit qu'un retour sweet and easy serait nice et que a me laisserait surtout plus de temps pour partager avec vous mes aventures, s'il en s'agit vraiment!

Alors, à plus tard!




vendredi 26 juin 2009

Paris...

Et voilà, c'est fait. Me voici maintenant de l'autre côté de l'Atlantique, mais quel voyage cela aura été. Je dirais simplement que US Airways n'est pas tombé dans la marmite de la ponctualité. Les délais n'ont fait que se suivre les uns après les autres. Le premier vol de Montréal vers Philadelphie aura été retardé de près d'une heure, alors que celui pour Paris le fut de 1h30. Dans le second cas, non seulement l'air conditionné a sauté, ce qui nous a permis d'expérimenter le sentiment d'un poulet St-Hubert BBQ sur le TARMAC, mais le système électronique aussi. Mettons que je n'étais pas très rassuré... Et je vous ai dit que dans le premier vol, l'air conditionné était directement sur mes pieds... Je pensais qu'ils allaient tomber!

Le vol s'est très bien passé malgré tout. J'ai même réussi à dormir un bon gros deux heures et à écouter Valkyrie en allemand. C'était pas des plus faciles. Déjà que je ne suis pas un pro, le bruit des moteurs ne m'aidait vraiment pas. Finalement, nous arrivons à CDG, aéroport qui bien que vraiment plus gros que Montréal a tout à lui envier côté organisation. Je n'ai jamais autant attendu pour passer les douanes, oups, je veux dires les policiers dont la seule fonction était de tout évidence de mettre une belle étampe dans mon passeport. Et après, on dit que le Canada est une passoire à terroristes. Ici, même un poulet pourrait passer du moment qu'il se fait étamper. Ensuite, le RER, train incroyabale qui m'a mené dans la Gare du Nord. C'est là que commence l'aventure des téléphones pour rejoindre la femme de mon bed&breakfast. Premier téléphone, il gobe mes euros sans faire d'appel. Le deuxième ne fonctionne pas. J'apprends que dans ce pays il faut faire une tonne de codes avant d'appeler. Je réussi finalement à laisser un message à la femme. Je me rends au B&B, à deux pas de la gare. Elle n'est pas là. J'essaie d'appeler à partir d'un téléphone dans la rue. Ça ne fonctionne pas, il faut une carte de crédit française imaginez-vous donc, ou une carte d'appel. Je trouve un endroit qui la vend. 7,50 euros pour un seul appel, car je n'utiliserai jamais toutes les minutes pour des appels intra France. Bref, elle finit par arriver. Là, je découvre que ma chambre est en réalité dans l'appartement de sa vieille mère, modèle sublime d'ostéoporose et de cyphose (une chance qu'elle a une canne). Je suis le seul là. Déjà que je voulais pas tant voir Paris et déjà que j'étais découragé de ne pas avoir trouvé trois nuits consécutives dans un hostel, je me suis trouvé drôlement seul à ce moment là. C'est là que j'apprends que l'Internet ne fonctionne plus, problème réglé comme vous pouvez le voir par contre. Je pars totalement découragé, mais surtout avec les yeux tournés vers Londres et Berlin, mes prochaines destinations où je pourrai rencontrer des gens sans dentier (ne m'accuser pas d'âgisme ici...) et rejoindre Anne pour Berlin. Non, mon B&B, c'est définitvement ma pire décision ever.

Je découvre alors une ville superbe, mais tellement pareille de rue en rue que je me suis rapidement tanné... Le moral n'y était déjà pas. Néanmoins, il semble que les Parisiens n'aient pas trop de difficultés avec mon accent. En plus, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, je me suis retrouvé au beau milieu d'une manifestation pour Michael Jackson... Bon, j'aurais bien aimé rester, mais comme Michael Jackson m'interpelle autant que Carmen Campagne, je suis parti assez rapidement. Remarquez, il y avait la policie et les postes de télévision français. Quand même impressionnant!

En tout cas, demain, je m'attaque au musées et dimanche, je vais à eurodysney, question de réaliser un rêve d'enfant, mais surtout de trouver quelque chose de vraiment hot à faire.

Au plaisir de vous raconter plein de belles histoires, mais surtout des histoires plus positives.